Neïa
Nombre de messages : 41 Race : Ange futurienne Maison (si élève/directeur) : Lumineux Pouvoirs : Lumière, Feu, Esprit Date d'inscription : 15/09/2006
| Sujet: Exposition 1 de Neïa Mer 8 Nov - 22:50 | |
| [Pourquoi Exposition 1: Parce que j'ai trop de textes pour n'en mettre qu'une alors je vais donner une suite à ce message avec chacun de mes textes, c'est simple non!] Voici un texte récent de moi, entièrement sorti de mon esprit tordu!!!! ---------------------- Autoportrait (et tout ce qui s’en suit)
Sombre et menaçante, elle l’attendait immobile. Et l’autre l’observait, tout aussi immuable, calme, pétrifiée. Avec le regard flou de celle qui ne veut plus penser, elle voguait au rythme des doux battements de cœur. Perdue sur le torrent de ses pensées, menant son frêle esquif d’une main faible, elle tentait d’éviter de s’échouer sur les crocs acérés de ses douloureux souvenirs. Attirant comme une flamme dans la totale obscurité, le visage cher qu’elle tentait vainement d’oublier flottait au-dessus du danger, menaçant à tout instant de faire couler ses larmes
Et la première attendait toujours, sans bruit. Rien ne venait troubler le silence confus, inquiétant. Le temps semblait figé. Et elle attendait, ancrée dans le sol, solide comme la montagne qui résiste à tout, mais aussi fragile d’apparence que les feuilles dorées à la fin du mois d’octobre quand les forêts ont revêtues leurs vives couleurs d’automne.
Et la seconde hésitait, la chute éternelle de sa mémoire soulevant l’écume blanche de sa souffrance. Elle ne savait pas si elle devait rester là, partir, avancer. L’écho de son indécision se répercutait autour d’elle, faisant bruisser les feuillages gris des arbres morts aux troncs d’un noir cendreux.
Elle avança d’un pas et s’arrêta devant la première. Elle leva les yeux pour en voir toute la façade. Grande et fière, elle semblait quand même brisée, comme prête à s’écrouler. C’est à ce moment que la pluie se mit à tomber et ses larmes à fuir, le sel des deux fluides ne formant plus qu’un sur ses joues. Et elle pénétra la première, entra en elle doucement, lentement, ses craintes ralentissant sa progression. Mais elle parvint à s’y immiscer toute entière, abandonnant derrière elle les arbres, la pluie, la nuit, les larmes et sa douleur. Elle oublia sa peine et profita de cet instant de paix. Et elle s’endormit un sourire aux lèvres sur le plancher de bois nu de la grande maison.
* * *
Il fait noir. En vrai comme en faut il fait noir. Dans ma tête et dans ma vie, il y a un vide qui m’envahi. Je n’écris pas un poème. Je suis dans l’obscurité totale. Perdue je ne sais où. J’ai l’esprit aussi sombre que mon décor. Je m’écorche les jambes.
Où suis-je?
Le sol sur lequel je suis effondrée est fait de petites pointes métalliques qui m’entaillent la chair.
Que faire?
Me voilà délirante, paniquée. Je ne sais plus quoi faire. Je me relève de peine pour voir sans mes yeux. Je n’entends rien. Et puis non, j’entends quelque chose. Le tic-tac incessant du temps vient troubler mon cauchemar éveillé. Je tâtonne dans le noir, marchant sur ma douleur pour mieux la supporter. Je trouve enfin une surface dure. Je l’agrippe et me blesse la main. Des barreaux, aucune issue, je suis en cage, en prison.
Qu’ai-je fait?
Je n’ai pas mérité cela. Je n’ai rien fait. Je suis enfermée sans raison. Je veux partir, m’enfuir.
Qui?
Qui m’a enfermée ici? Qui s’est permit de faire cet acte abject et injustifié. Je n’ai pas mérité cela.
- Laissez-moi partir!
J’ai crié sans le vouloir. C’est sorti tout seul, mais c’était exactement ce qu’il fallait dire.
Pourquoi?
La liberté! Je comprends maintenant ce qu’elle signifie. Je comprends ce que c’est. J’étais libre. Enfermée dans ma liberté, je ne voyais pas à quel point j’étais libre. Maintenant que je ne le suis plus, je comprends. Je veux la retrouver.
Que se passe-t-il?
La lumière entre dans toute sa splendeur. Elle pénètre dans la pièce sous la forme du MAL incarné. Le MAL m’éclaire, me montre la pièce sommairement. Des étagères remplies de petites boîtes noires. Ma cage de barreaux raides recouverts de barbelés.
- Pourquoi
La question s’est échappée de mes lèvres dans un souffle. Je n’ai pu la retenir. Il reste impassible, silencieux. Il n’entend pas ma souffrance. Il ne me voit pas saigner. Il m’observe du bleu lumineux de ses yeux clairs. Il m’observe, mais ne me voit pas.
Que se passe-t-il?
Le MAL a le visage qu’on lui imagine. Plus je le regarde, plus je le hais. Plus je le regarde, plus je l’aime. Je ne peux ni l’haïr sans l’aimer, ni l’aimer sans l’haïr. Le MAL est là et s’immisce en moi subrepticement et je n’y peux rien faire. Il a atteint mon cœur.
Que se passe-t-il?
Je n’ai rien vu. Il s’est approché et a plongé sa main dans ma poitrine comme dans de l’eau, du sang. Il a atteint mon cœur et me le retire lentement de sa main gantée. Lentement pour que je le sente partir. Lentement pour que j’en souffre.
- Pourquoi?
La seule question qui me vient en tête. Il ne m’entend pas. Il a fini par le retirer. Il a mon cœur sur la main. Il bat encore. Il se dirige vers l’étagère, prends l’une des boîtes noires, l’ouvre et y dépose mon cœur saignant. Puis il repose la boîte sur l’étagère. Je sombre sans mourir.
* * *
Boum, boum!
Boum, boum!
Boum, boum, boum, boum!
C’est le bruit qu’elle entend quand ses paupières lourdes de souffrances dévoilent à son regard dénué de vie sa cage, son emprisonnement dont elle ne comprend rien. Larme de sang coule, coule vers ses lèvres douces à la pensée de l’évènement passé. Le cœur qui bat, c’est le sien ou celui d’une autre, dans une boîte, sur une étagère près d’où elle est.
Boum!
Boum, boum!
La peur la saisit au ventre brusquement. Et si soudain il s’arrêtait. Si le silence pesait sur elle et sur la salle et que le cœur s’arrêtait de battre. Qu’adviendrait-il de la propriétaire de ce battement sourd et continu. La mort! Peut-être finalement serait-ce mieux de mourir là que de vivre enfermée comme un animal sauvage dont l’espoir de la liberté a été à tout jamais retiré. Pouvait-elle encore trouver l’espoir quand même son cœur ne l’habitait plus.
Boum, boum!
Inlassable battement de tambour, tam-tam tribal des nations désespérées de jamais les retrouver. Une lumière s’allume et elle voit autour d’elle mieux que jamais. Une autre jeune fille, dans une autre cage aux pointes rouges de son sang tout près d’elle l’observe. Et la première de reculer, se blessant un peu plus au passage. La compagnie de sa seule souffrance lui convient. Et encore les larmes roulent sur ses joues sous le regard livide, vide, de l’autre prisonnière.
Il n’y a plus d’espoir… | |
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Neïa
Nombre de messages : 41 Race : Ange futurienne Maison (si élève/directeur) : Lumineux Pouvoirs : Lumière, Feu, Esprit Date d'inscription : 15/09/2006
| Sujet: Exposition 2 Mer 8 Nov - 22:55 | |
| Ici se retrouvent les poèmes que j'ai écrit avant mon secondaire cinq:
Voici un poème que j'ai écris en secondaire 2 alors que j'avais 12 ans pour accompagner une histoire que j'avais à écrire dans un cours. J'ai malheureusement perdu l'histoire mais il me reste ce poème. Le contexte est le suivant. Une princesse du temps du moyen-âge et un chevalier sont amants. Ce dernier doit aller en quête dans le royaume voisin pour une mission de la plus haute importance donnée par le roi. Alors que la belle se languit de son homme, elle lui écrit une lettre pour lui donner un peu de courage et lui exprimer combien il lui manque. Voilà:
Lettre à un amant au loin
Le souvenir de vous qui me vent à l'esprit Fait mourir l'espoir de vous revoir en vie Mais malgré ce désespoir qui tente de me vaincre Je me bat contre l'orage qui gronde dans ma tête Mon amour entretient le feu de ma passion Je m'efforce de ne pas suivre la rage de mes émotions Mon coeur est à jamais et pour toujours à vous Le cercle de ma vie a complété sa roue Le tour du monde ensemble nous le ferons Sinon jamais nous ne nous reverrons La vie et la mort ne sont que métaphores La vie et le paradis, la mort et l'enfer Mais la vie sans vous c'est l'enfer Et j'atteindrai le paradis avec vous au delà de la mort Mon soleil ne brille plus depuis votre départ Et tous les jours il fait noir du matin au soir
Le deuxième poème que j'ai sorti de sa torpeur , je l'ai écrit en sec.3, j'avais 13 ans, alors que je n'était pas du tout inspirée. J'étais dans un cours de français en plus. Voici:
(Sans titre)
L'inspiration me manque Je n'ose y penser C'est vraiment tout un choc Que le vide d'idée
Ma tête semble pleine Mais les idées sont perdues Je n'écris plus de poèmes Je n'écris même plus
Ma passion est la lecture Je dévore les livres Mon hobby est l'écriture J'en ai besoin pour vivre
Cependant depuis quelques jours Il existe un tourbillon Et malheureusement pour toujours J'y ai perdu mon inspiration
Encore en sec.3 Je m'ennuyais encore et toujours dans mes cours de français. Voilà:
Amour impossible
Je suis en amour Avec toi pour toujours Mais tous les règlement Nous éloignent en tout temps
Un amour impossible À jamais nous sépare Un amour interdit Surveillé par les phares
Une séparation trop longue Commence à se faire sentir Je ne suis plus qu'une ombre Une ombre qui soupire
L'amour, amour violent Qui n'a fait que passer L'amour, amour méchant Tu m'as laissée tomber
Mon tendre et cher ami Qui ne m'est pas resté Mon amour meurtri Qui n'a pas duré
M'as-tu un jour aimé M'as-tu un jour souri Sans que tes traditions sacrées Ou que tes parents nous épient
(Se met très facilement dans le genre inverse)
Le prochain date de mon quatrième secondaire et vous remarquerez si vous lisez depuis le début que je m'améliore sans cesse... Wow! (Une fille a bien le droit de s'admirer une fois de temps en temps) En tout cas... j'avais quatorze ans et plus toutes mes dents(Ah! ah! ah!) et j'avais un travail en art à faire sur l'écriture alors j'ai usé de mes incroyables compétences (j'exagère) pour faire quelque chose de bon. Voici:
Temps d'écriture
Écriture de tous les âges Celle qu'on lit sur toutes les pages Dans les livres pour enfants Ou dans les manuels d'adolescents
Calligraphie de tous les temps Émerveille les gens Enluminures magistrales Commes sur les murs des cathédrales
Roman, conte ou légende Manuscrits antiques, lettres attachantes Attachées ou enchaînées À la lecture d'un conte de fée
La magie des mots et des lettres Aux petits et aux grands doit se transmettre Afin que la passion des grands crits Soit présente à jamais dans tous les esprits
Voila qui conclut les poèmes que j'ai retrouvés de avant mon secondaire 5. | |
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