Repos et souvenirs (Déconseillé aux moins de 12 ans)

[À tout ceux qui voudraient répondre à ce message, c'est libre, mais je conseille fortement de lire mon histoire dans les présentations pour bien comprendre ce que je veux dire]

Neïa profitait d'une journée de congé pour aller se promener un peu. La plaine blanche l'avait toujours intriguée et c'est pourquoi elle alla y poser les pieds pour s'y reposer un instant. Le décor calme et plat amenait le silence et la respiration profonde et lente. Le blanc immaculé du sol découpait ses ailes noires. Sa robe blanche effleurait le sol d'un souffle et elle s'assit sur un tertre tout aussi pâle pour se reposer. Ses ailes se replièrent dans son dos et elle ferma les yeux.

Enfin un moment de calme après tant de souffrance. Que n'avait-elle pas espéré sortir de ce gouffre sans fond qu'était l'enfer. Cette vie d'écolière lui convenait à merveille, si différente de son précédent travail d'esclave.Mais tout était mieux que cette vie sans jour ni nuit à supporter Satan et ses demandes incessantes. Et c'était sans compter les nombreuses, trop nombreuse fois où il s'était servi d'elle de manière perverse, la traitant en succube pour assouvir ses instincts primaires de mâle. Que d'aggressions n'avait-elle pas endurées. Elle avait dû se soummettre à tant d'actes de cet ordre qu'à cette seule pensée, elle se sentait souillée, sale, tâchée éternellement par les mains du diable parcourant la douceur satinée de sa blanche peau nue.

Quelques larmes s'étaient mises à couler sur ses joues, mais elle ne les essuya pas. Elle se préparait déjà pour une nouvelle vie, avec des joies, du bonheur sans égale, des rires et de nombreuses larmes. Mais surtout, une nouvelle vie saine et dénuée de tout ce qu'elle venait de quitter.

Leïa Marcolo, mi- elfe, mi- fée ... Tant d'années, elle a vécu dans la souffrance. Ses parents peu aimants, sa soeur jumelle disparut ... Marcolo Leïa ... Conseillère de l'Empereur à Futuria. Leïa soupira doucement, tandis que ses cheveux couleur noisette se soulevaient lentement autour de son visage fermé, mais pourtant gracieux. La jeune elfe, elle se considère comme une elfe, traversa la ville, enveloppée dans une cape noire, et déboucha sur la plaine blanche. sa clarté éblouie l'elfe qui cligna des yeux, la main devant le visage.

Leïa frotta ses mains l'une contre l'autre, en maugréant intérieurement. Ce pays était bien frais! Son poignet était légèrement douloureux, mais bon ... Leïa s'en fichait royalement qu'on lui est mit son accréditation il n'y a pas longtemps! Elle rit légèrement, sentant le vent caressait son visage de pêche, et ferma les yeux. A l'ombre, les rayons du soleil parvenait quand même a toucher sa peau douce et ferma. L'elfe, la fée, rouvrit les yeux, et vit une femme, assise dans l'herbe blanche. Leïa ne l'aurait pas remarqué sans sa vue exeptionnelle, car la jeune femme se fondait parfaitement avec l'herbe pâle.

Avançant doucement, la robe noire de l'elfe et sa cape provoquaient un contraste surprenant avec la blancheur de la plaine. Les yeux d'un blanc neigeux de Leïa se posèrent sur les cheveux de l'humaine. Leïa sentit deux différents sentiments contraire: la douleur mais également un peu de reconnaissance. L'elfe, la fée, secoua sa tête, et s'assit à côter de l'humaine. Cette dernière dégageait quelque chsoe de peu ... humain, et Leïa le sut tout de suite quand ses yeux d'un blanc neigeux se posèrent sur ceux de l'inconnue. La jeune elfe, la petite fée, sourit et mit une mèche de couleur noisette derrière ses oreilles pointus. Leïa ne parla pas, et elle s'allongea dans l'herbe blanche de la plaine. Sentant les minuscules brins d'herbes caressaient sa peau, l'elfe, la fée, frissonna. Leïa ferma les yeux, sa tête dodelinant avec magnificence pour sentir les rayons du soleil sur sa peau. Elle sourit.

[De un, je suis une ange, da, mais c'est pas grave! De deux, c'est juste pour te dire que sur Mytha on est dans la même chambre si tu ne m'avais pas encore reconnue! Razz

Enfin, je vais faire un long message, l'inspiration me revient peu à peu.]

Tournant ses yeux de sang vers la nouvelle venue sans mot dire. Le soleil faisait briller ses cheveux châtains clairs et elle contemplait paisiblement la plaine de son regard de neige. La mélancolie, la douleur et la paix se confrontaient dans l'esprit de l'être céleste. Dans sa mémoire, le débat entre sa vie au ciel, aux enfers et sur terre était en pleine effervescence et cela l'empèchait de prononcer le moindre mot. La douleur de son coeur brisé, de son corps souillé et d'une vie vierge de souvenirs l'empèchaient de parler, liant dans sa gorge le son de sa voix éteinte en une sourde amputation du sens de la parole.

Pourtant, elle était neuve et bien dans cette nouvelle vie offerte comme un nouveau baptème, une nouvelle opportunité de réécrire la fin de son histoire. Comme elle aurait aimé pouvoir oublier comme sa première vie ses dernières années. Arriver dans ce monde amnésique de tout ce passé souffrant. Arriver dans cette vie neuve plus sereine que vent sur la mer, plus calme que les champs de blés après la tempête, plus douce que le soleil qui la dorait à présent.

Et pendant ce temps, une autre jeune fille qui elle aussi profitait de cette même lumière brillante sur la plaine au sol de craie souriait béatement au paysage ennivrant. Neïa détourna les yeux tandis qu'une larme perlait au coin de ses pupilles pierres de volcans encerclées de lave bouillonnante plus rouge qu'orangée dans sa perpétuelle fusion. Feu de son coeur et de son corps ardent de souffrance morte à force de vivre trop intensément en elle. Et la fureur des flammes de ses passions et de ses rages abonda en son ventre, oiseau de feu aux sentiments martials, aux émotions guerrières.

Qu'était donc devenue la paix de sa naissance céleste alors qu'en son lit poudré de poussière d'étoile elle s'était éveillée au ciel, plus pure que la pureté même ne l'eut été. Ange aux souvenirs effacés, plus naturelle que la nature n'a pu l'être depuis la création, plus lumineuse et brillante que Dieu n'eut pu la créer. Car ce n'était ni Dieu ni Diable qui l'avait créé ainsi. Eux-même ignoraient la réponse à cette question. Pourquoi je ne me souviens pas? Jamais elle ne s'était interrogée sur sa vie d'humaine. Elle ne s'y intéressait point. Sa seule question restait pourquoi suis-je différente. Et aucune réponse ne s'offrait à elle.

Maintenant, elle ne se souciait plus de cette question non-plus, elle avait la possibilité de se recréer une nouvelle existence et comptait bien en profiter. Mais que faire si ses souvenirs revenaient la hanter? Et ne le savais et ne voulais le savoir.

Elle ferma son esprit à ces divagations néfastes, essuya les quelques gouttes cristalines de ses joues et observa encore sa voisine. Elle n'arrivait pas à déterminer à quelle race elle pouvait appartenir et la question se mit à la titiller. Mais elle préféra tenir silencieux le lieu paisible pour profiter encore un peu de la tranquilité d'esprit qu'elle venait de s'offrir.

[Aélys ^^ ! Au fait, tu avais rentré tes ailes alors ... Embarassed

super poste Very Happy

]

Leïa avait rouvert les yeux. Ses cheveux couleur noisette se soulevèrent sous la douceur d'un petit vent timide. La jeune elfe se mit sur un coude, ses yeux neigeux observant l'herbe qui se laissait dominer sous la fraîcheur du petit vent timide qui gagnait en assurance. Leïa ferma les yeux, sentant son pouvoir de nouveau naître en elle. L'esprit essaya de déterminer à quel race sa voisine appartenait. Elle s'en fichait un peu qu'elle soit une humaine, ou autres, et c'est pour cela qu'elle arrêta le processus. Rouvrant les yeux d'une clarté éblouissante, Leïa observa l'herbe blanche.

Se mettant en tailleur, elle respira le silence absolu qui reignait en maître sur la plaine. Des larmes vinrent couler le long de ses joues, et Leïa ne les essuya pas. Ses mains tremblant légèrement, elle replaça une mèche de cheveux rebelle derrière sa petite oreille pointus. Avalant avec difficulté, Leïa tourna ses yeux vers sa voisine, une inconnue qui n'était rien à ses yeux. Mais même en essayant de ne pas actionner son pouvoir, elle sentait une grosse douleur. Beaucoup de personne(s?) auraient murmuré à l'oreille de l'inconnue qu'il fallait qu'elle pleure. Non, pas la conseillère de l'Empereur. Elle savait que pleurer ne servirait à rien, à part à repousser la souffrance. Et c'est ce que faisais Leïa. Elle pleurait, mais ne se sentait pas le moins du monde soulagée. Le vent se fit plus violent, et un côté de sa robe se souleva timidement. Leïa n'y prit pas garde. Ses yeux neigeux tournés ver l'horizon, elle laissa échapper un énième soupir.

Le vent prenait de l'ampleur. Un autre jour, Leïa en aurait appréciait sa saveur et sa témérité, mais pas là. Décidant, à regret, de rompre le silence, elle parla à l'inconnue.

"Bonjour."

Sa voix n'était qu'un murmure qui fut noyé sous le déluge de vent qui se souleva alors. Ce dernier gicla sur le visage de la mi- elfe, mi- fée; qui battit des paupières, les yeux toujours tournés vers l'horizon. Le vent glacial, timide au début, la fit pleurer, et là, elle essuya ses larmes. Hoquetant légèrement, elle attendit dans le nouveau silence absolu qui régnait sur la plaine. Silence? Non ... Le vent hurlait, essayant de faire entendre sa voix avec perfection. Leïa frissonna, et, ramenant ses genoux contre son buste, elle les entoura (les genoux) avec ses bras. Posant sa tête sur le petit creux que formait les genoux et les bras, elle attendit. Le vent souleva ses cheveux noisettes, lui arrachant un léger éclat de rire quand il lui chatouilla la nuque, puis le cou.

[Désolé de la longueur du post, je suis pressée et je viens d'en envoyer un extrêmement long dans mon dortoir de millénia alors, pfiou! j'ai plus d'idées. Je me hais de n'être pas plus inspirée aujourd'hui Mad

. Je suis nulle!]

En entendant la voix cristalline de la jeune fille, Neïa se sentit le courage de parler. Après que l'autre aie poussé un bref éclat de rire, elle lui répondit patiemment.

- Bonjour! Mon nom est Neïa et le tien?

Plongeant son regard rouge sang dans celui de neige de celle dont elle attendait la réponse, elle se laissa berser par le vent frais.

Neïa ... C'était un beau nom, pensa Leïa. Les eux d'un rouge sang plantés dans ceux, neigeux de l'elfe, Leïa se sentit comme envoutée pendant de longues secondes. Puis elle arracha ses yeux à ce regard, et observa la plaine blanche. Leïa détourna une nouvelle fois le regard. Elle se sentait plus sereine que jamais, plus calme et détendue.

"Leïa Marcolo, enchantée!"

dit elle en souriant. Leïa s'étendit de tout son long par terre. En présence de Neïa, elle se sentait étrangement calme, comme si cette fille absorbait sa tristesse. Mais c'était impossible, et Leïa soupira avant de déclarait doucement.

"Je suis la conseillère de l'empereur de Futuria."

Super poste! Elle conseillait, donner son avis, conseillait, et c'était tout! Mais cela plaisait à la mi- elfe, mi- fée qui voulait tout oublier. Tout son passé médiocre, toute sa vie d'avant. Comme un long souvenir s'étirant, Leïa voyait les siens disparaître petit à petit qu'elle voulait oublier. Mais, craignant qu'ils reviennent, elle ne pouvait s'en détacher complètement. Se raclant la gorge, elle releva son dos et s'assit en tailleur. Plongeant ses yeux neigeux dans ceux de sang de Neïa, elle lui demanda alors par la pensée :"Et toi?". Leïa maîtrisait depuis peu de temps cette faculté de communiquer par l'esprit, et elle était assez contente d'avoir put la maîtrisait totalement.

[pas d'inspiration :'(]

[Deux personnes qui n'ont pas d'inspiration, ça donne un rp assez étrange, surtout qu'on a toutes les deux beaucoup de talent alors c'Est encore pire!]

Wow! Un travail pareil, ce devait être très plaisant, elle n'était qu'étudiante. Elle travaillait à apprendre, quel mérite y avait-il à cela. Elle n'avait pas à se plaindre toutefois, elle avait vécu pire, et elle adorait apprendre.

" Je suis une élève de l'école Millénia. C'est sûr, ce n'est pas aussi haut placé que vous, mais ça m'amène surement à quelque chose d'aussi intéressant."

Elle avait répondu télépathiquement sans s'en rendre compte, son pouvoir d'esprit était de loin le plus avancé qu'elle possédait. Le feu restait toutefois son favori, bien que révélateur de l'endroit par lequel elle était passée. Ensuite venait l'esprit dans ses préférences. La lumière ne lui servait pas énormément mais elle le trouvait amusant de par sa nature claire. Étrangement, son séjour près du diable l'avait fait progresser dans la maîtrise de ses pouvoirs, elle s'en servait pour résister à ses nombreux assaillants, ne permettant qu'à un seul d'entre eux de l'atteindre, le seul auquel elle ne pouvait ni ne devait résister.

Pourtant, elle se sentait bien maintenant, malgré ses souvenirs qui lui revenaient parfois de douleur et de souffrance, elle se sentait bien à cet instant. Parler avec quelqu'un la faisait sentir bien, la faisait sentir mieux.

Eh bien, elle possédait donc le pouvoir de l'esprit. Etudiante à Millénia ... Millénia ... Qu'est ce que c'était? Un collège? Un lycée? La mi- elfe mi- fée observa Neïa de ses yeux neigeux.Toute son éducation sur la maîtrise des pouvoirs avait été créer et développer grâve à quelqu'un ... Rosissant légèrement, Leïa posa cette question qui commençait à titiller son esprit.

"Millénia, qu'est ce que c'est?"

Soupirant, Leïa observa le ciel et ferma les yeux. Le pouvoir qu'elle trouvait le plus extraordinaire était l'Ombre. C'était également son pouvoir le plus développé. Elundril Hëurh, son maître, avait réussit à la convaincre que le pouvoir de l'Ombre n'était pas spécialement associé au mot "méchant" et à l'acte de barbarie. Ensuite il lui avait appris à maîtriser celui des Esprits, puis en tout denrier celui de la Lumière. Leïa s'était longuement demandée si il lui avait apprit la maîtrise de ces pouvoirs dans cette ordre car c'était important, mais Leïa n'avait jamais trouver la réponse à cette question. Elle l'avait également oubliée quand sa soeur avait disparue mystérieusement. Même si c'était un vrai peste, même si elle était à fond dans la magie noire, Leïa aimait de tout son coeur sa soeur. Sa disparition l'avait fait souffrir, souffrir ...

"Vous possédez quels pouvoirs, si je peux me le permettre?"

demanda poliment la Conseillère. Pourtant, dans ses yeux neigeux étaient allumée une flamma de curiosité, que Leïa ne pouvait apaiser qu'en sachant la vérité sur Millénia. Si elle découvrait quelque chose de nouveau, Leïa ferait tou pour connaître l'histoire de la bâtisse ... Peut être était ce un point de magie? Peut être était ce une bâtisse créer par des femmes ou hommes extrèmement puissants en matière de magie? Leïa n'en savait strictement rien.

Le vent souleva les cheveux de l'elfe. Une douce mélodie retentit à ses oreilles, et elle ferma les yeux, tandis que plusieurs mèches de cheveux volaient autour de son visage ovale. Le vent lui murmurait que ses problèmes étaient finis, que tout se passerait bien, et qu'un jour, toutes ses questions possèderont une magnifique réponse ... Leïa n'en croyait pas un mot, mais elle appréciait les faibles murmures qui retentissaient à ses oreilles. Pourtant, le vent fut chassée, ainsi que cette magie unique qui arrive à beaucoup d'autres personnes. Leïa rouvrit les yeux, tandis que quelqu'un parlait. L'elfe mit longtemps à se "reconnecter".

Neïa trouva originale la question de la jeune femme. Elle réféchit un moment avant de répondre. Millenia c'était une école, mais aussi un refuge pour elle. Ça n'avait aucun intérêt dans le cadre présent, mais c'était là qu'elle avait trouvé la paix après tant de problèmes. C'était le seul endroit sûr qu'elle connaissait à présent et plus que tout, c'était le seul lieu terrestre qu'elle connaissait réellement, sans compter cette plaine à l'herbe si pâle.

- Pour répondre correctement, je dois préciser. C'est une école qui enseigne autant l'art de la défense que de l'attaque en plus de former les élèves à maîtriser leurs pouvoirs. C'est un collège incroyable, l'atmosphère y est paisible et il est plaisant d'y trouver le sommeil dans le calme et la paix d'esprit.

Sa dernière phrase s'était éteinte doucement. Sa voix avait exprimé sa pensée trop rapidement, elle n'avait pu la retenir. Son coeur avait légèrement accéléré, mais elle s'était immédiatement forcé à le ralentir, à le calmer. Dormir, ce mot avait retrouvé son sens. Jamais elle n'avait fermé l'oeil dans les profondeurs infernales, l'angoisse la rendait insomniaque. Et que ce serait-il passé si elle avait succombé au sommeil. Elle ne voulait pas savoir.

- Quant à mes pouvoirs, finit-elle par ajouter, ils sont l'esprit, le feu et la lumière. L'un spirituel, l'un offensif et l'un substanciel.

Elle conclut avec un léger sourire. Il lui restait un pouvoir insoupçonné, inconnu de tous, qu'elle gardait pour elle-même. Le charme, pouvoir étrange et incontrôlable, don des anges qu'elle avait conservé malgré son état de déchue. Elle était restée belle, elle avait conservé un corps divin et elle avait gardé ce pouvoir. Elle ne savait pas pourquoi, mais c'était comme ça. La vérité, celle qu'elle ignorait, c'était qu'elle était si pure que rien n'aurait pu la mettre au rang d'ange déchu complètement. Car une véritable ange déchue ne portait même pas ce nom. Les véritables anges déchues étaient les succubes et elle était trop pure pour descendre à ce rang. Même Dieu ne savait comment c'était possible. De toute manière, elle avait toujours été un total mystère.

Leia écouta attentivement. Comme à chaque fois qu'elle apprenait de nouvelles choses, son coeur battait et ses yeux pétillaient. Cette fois encore, la magie opéra, et elle ne pensa à plus rien qu'à l'instant présent. Ses pensées, elle ne pouvaient les saisir, sa voix, elle ne pouvait la reprendre. Le contrôle de ses muscles, elle ne pouvait de nouveau plus comprendre le fonctionnement. Quand la voix de Neïa s'éteint doucement, Leïa se laissa emporter par le vent. Elle était un papillon, et elle volait parmis les nuages gris du ciel. Tandis que l'astre chauffant lui envoyait une image rassurante, Leïa reprit contrôle de son esprit, mais pas de ses gestes. La sang-mêlée imagina alors le lycée Millénia. De vastes cours, un lac qui s'étendait à perte de vue, et un château immense, d'une clarté si irréelle qu'elle éblouissait les alentours. Leïa sourit alors, toute seule dans son coin. Elle ne connaissait rien de Millénia, et ne voulait pas creuser sa curiosité. A quoi bon cherchait quelque chose d'inssaisissable? Elle,elle n'était qu'une simple Conseillère. Quand Neïa reprit la parole, Leïa posa son regard sur sa montre digitale, l'activa et s'aperçut alors de l'heure. La voix de l'étudiante à côté d'elle s'éteignit une seconde fois, et Leïa se leva d'un coup.

"Par l'étoile chauffante! Je vais être en retard! Excuse moi, Neïa, mais mon boulot m'appelle. J'ai été heureuse de parler avec toi. Fais gaffe, tu n'as pas ton accréditation passagère, file en prendre une si tu veux prolonger ton voyage ici!"

Leïa se leva vivement, tandis que sa chevelure se soulevait et lui cachait les yeux. Elle salua Neïa, et fila aussi vite que lui permettait ses longues jambes.